Trois coopératives françaises créent une filière lait en poudre bio
TNC le 01/02/2022 à 15:52
Alors que la société coopérative Ethiquable relocalise sa production de chocolat en France, dans le Gers, Biolait et Ingredia Prospérité fermière la rejoignent afin de créer la première filière de lait en poudre équitable et bio pour le chocolat.
La production de lait bio s’annonce excédentaire sur 2022, ce qui signifie un manque de débouchés et donc très certainement une baisse du prix chez les éleveurs. Mais les producteurs Biolait et Ingredia Prospérité fermière ont de quoi se rassurer : leurs coopératives ont conclu un partenariat avec la scop Éthiquable qui produit 25 millions de tablettes de chocolat chaque année. L’objectif : fournir « un lait bio et équitable made in pâturage français » pour produire les tablettes de la marque.
Un accord tripartite
Comment ça va fonctionner ? Une partie du lait collecté par Biolait sera transformé en poudre chez Ingredia dans les Hauts-de-France grâce à ses tours de séchage, pour ensuite intégrer les préparations d’Éthiquable dans le Gers. « Avec la relocalisation de notre production de chocolat en France, il était important de pouvoir utiliser une production locale, à la fois exigeante en termes d’engagement et de qualité. Avec cette filière, nous sommes heureux d’aller plus loin dans nos engagements et de soutenir la filière bio comme la production agroalimentaire française », affirme Christophe Eberhart co-fondateur d’Éthiquable.
Travailler en réseau avec un écosystème qui œuvre à la valorisation du lait bio ! SCOP @Equitable fait appel à notre expertise et celle de @BiolaitOP pour créer la 1ere filière lait en poudre #équitable et bio pour le chocolat.https://t.co/2y2DVilmDG#sustainability#alliancepic.twitter.com/yWyB9ct7jC
— INGREDIA (@ingredia1) February 1, 2022
Sandrine Delory, directrice générale Ingredia, se dit « ravie que chaque acteur de la filière bio ait trouvé un partenariat où chacun a sa place pour une filière robuste et un partage de valeurs communes, telles que la rémunération des éleveurs, la qualité produit et le respect des normes environnementales. »
Les trois acteurs entendent, avec des premiers volumes fixés à 768 000 l de lait par an, créer de nouveaux débouchés à un prix rémunérateur pour la filière laitière biologique et contribuer à sa construction sur le long terme.