La chute annoncée des températures fait monter l’inquiétude

Les températures vont s'effondrer cette semaine ! D'une douceur digne d'une fin mai, nous allons passer à un froid de février. L'inquiétude monte chez les agriculteurs, et notamment pour les producteurs de betteraves.

Comme annoncé la semaine dernière, le changement de température entre ce lundi et vendredi sera brutal ! Ces animations de @Lachainemétéo l’illustrent parfaitement : 

Voici en animation l’évolution, et surtout la chute des températures maximales entre ce dimanche et vendredi prochain ??… Après la #douceur printanière ??, préparez-vous à un effondrement des températures et au retour du #froid et de l’hiver ?? en fin de semaine ! pic.twitter.com/xkxoZGvcJU

— La Chaîne Météo (@lachainemeteo) March 27, 2022

L’#hiver après le printemps : il sera impossible d’échapper à l’air #froid venu directement de Scandinavie à partir de jeudi. Il pourrait neiger à très basse altitude, et il faudra craindre le retour de fortes gelées pour le week-end prochain ?? pic.twitter.com/m6wXfZyCDr

— La Chaîne Météo (@lachainemeteo) March 28, 2022

D’ici à la fin de semaine, « en quelques jours, on va passer à des températures de 3 à 6 degrés en dessous des normales » en raison d’une perturbation accompagnée de descentes d’air froid venu du Nord, indique Olivier Proust, prévisionniste à Météo-France.

C’est d’abord la pluie qui va faire son retour mardi avec une perturbation qui va balayer tout le pays. « Suite au passage de la perturbation, de l’air polaire va commencer à s’introduire dans un flux de nord-ouest mercredi et les températures vont nettement fraîchir par le Nord-Ouest » indique Météo France. « Ce flux ainsi que la masse d’air froid vont vraiment s’installer jeudi et les températures vont poursuivre leur baisse. Dans la nuit de jeudi à vendredi, des giboulées ainsi que des chutes de neige en plaine sont possibles sur les départements côtiers de la Manche. Tout ceci reste à préciser. Des gelées sont ainsi possibles à partir de vendredi matin principalement pour la moitié nord puis peuvent se généraliser dans le Sud-Ouest pour le week-end à venir. »

Alors que les semis de betteraves ont bien avancé ces derniers jours, et que certaines commencent à pointer, l’inquiétude monte chez les producteurs. 

Semis de betteraves jour 4! Dernière parcelle plus que quelques tours!
Excellente conditions de semis malgré des terres mal hivernées! #ceuxquifontlesucre@Cristal_Union#johndeere#DamsDeereFarm#agriculture#FrAgTwpic.twitter.com/uY3flMtLv4

— Damien Menuel (@DamsDeere) March 24, 2022

Les 1 ères #betteraves arrivent ?? pic.twitter.com/tKtgNYpWa3

— Philippe (@agrietfier) March 22, 2022

D’aprés les previsions meteo de @WeatherMeasures , la situation se complique, et le risque de dégats sur @_MissBetter semés autour du 20/3 qui devrait pointer n’est pas exclus…..
Qu’en pense @Tereos@Cristal_Union ….. pic.twitter.com/4tdZfZKsnw

— Visio-Crop ?? (@VisioCrop) March 28, 2022

Punaise, vlà qu’il faut bâcher les betteraves @_MissBetter avant même qu’elles pointent le bout du nez … (qu’elles lèvent).
Là, vraiment, ça fait … https://t.co/F0E1t0FEAj

— GUYOT Vincent (@GuyotVincent02) March 27, 2022

Même inquiétude pour les arboriculteurs. Serge Zaka, agrométéorologue pour ITK, indiquait dans un tweet ce dimanche que « Les dégâts sont acquis. Il reste à confirmer l’étendue géographique, la puissance du gel et sa durée »… Tout dépendra en effet de la couverture nuageuse.

La crainte d’un fort épisode de gelcomme celui d’avril 2021 est désormais dans toutes les têtes. 

« On peut espérer avoir moins de dégâts » que l’an denier lors de la nouvelle vague de froid, a souligné de son côté Mathieu Regimbeau, agrométéorologue à Météo-France. D’abord car il sera « moins brutal et plus modéré », mais aussi car « toutes les végétations n’ont pas entamé leur débourrement ». Les vignes notamment devraient moins souffrir, même si la vigilance est de mise pour l’arboriculture ou les céréales, a-t-il estimé. « On peut s’attendre à une recrudescence de ces évènements », a cependant averti le spécialiste, puisque le réchauffement fera que « la végétation sera de plus en plus en avance » et donc à la merci d’un épisode de froid.

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