La production mondiale de blé revue à la hausse

L'estimation de production mondiale de blé a été légèrement relevée par le ministère américain de l'agriculture (USDA) du fait d'une hausse des récoltes prévues en Australie et au Canada.

Selon le rapport mensuel Wasde de l’USDA sur la demande et production de céréales dans le monde publié vendredi, la récolte mondiale de blé devrait se monter à 783,01 millions de tonnes pour la campagne agricole de 2023-2024, soit plus d’un million de plus que lors de la précédente estimation. Cette hausse est notamment due à une meilleure récolte prévue en Australie (+ 1 million de tonnes) et au Canada (+ 1 million également) qui a compensé une baisse prévue de la production brésilienne (- 1 million).

Les cours du blé baissaient à Chicago, le boisseau de blé (environ 27 kg) pour livraison en décembre, le plus échangé, se situant à à 6,1850 dollars, en repli de 1,20 % vers 17h40. Pour le maïs, la prévision du ministère américain est une hausse de la production mondiale à 1 222,07 millions de tonnes contre 1 220,79 millions évalués en novembre.

L’estimation a été relevée pour l’Ukraine d’un million de tonnes portant la production attendue du grain jaune à 30,50 millions de tonnes. Le pays devrait pouvoir exporter un peu plus que prévu précédemment avec 21 millions de tonnes destinées aux marchés extérieurs, un million de plus qu’en novembre.

Les États-Unis vont aussi exporter davantage de maïs (53,34 millions de tonnes au lieu de 52,71 millions), le ministère remarquant notamment les nombreux achats récents de la Chine. Le Mexique en revanche voit sa production fléchir d’un million de tonnes à 25,50 millions.

Pour le soja, la production mondiale devrait se situer à 398,88 millions de tonnes, en deçà des 400,42 millions de tonnes prévu précédemment. Ce repli est essentiellement dû au recul de la production au Brésil, premier producteur mondial de l’oléagineux, tombant à 161 millions de tonnes contre 163 millions estimé le mois d’avant. Le Brésil entend toutefois en exporter davantage, soit 99,50 millions de tonnes contre 97,50 millions auparavant.