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Journée internationale

La production de pomme de terre : une importance mondialement reconnue


TNC le 31/05/2024 à 11:27
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Le ministre de l'agriculture, Marc Fesneau, a célébré le 30 mai les vertus de la pomme de terre. (© TNC)

À l’occasion de la première journée mondiale de la pomme de terre, organisée le 30 mai, l’ensemble de la filière était réuni au ministère de l’agriculture. L’occasion de rappeler l’importance de ce tubercule pour la sécurité alimentaire, et l’enjeu du maintien de la production dans un contexte de changement climatique et de nécessaire transition écologique.

Avec plusieurs milliers de variétés différentes, et plus de 200 inscrites au catalogue officiel en France, la pomme de terre, troisième produit le plus consommé au monde, est cultivée dans 160 pays. Reconnaissant son importance dans la souveraineté et la sécurité alimentaire, l’Organisation des nations unies (ONU) a proclamé le 30 mai « Journée internationale de la pomme de terre ». La première édition a eu lieu en 2024.

Sécuriser la production

Si la France n’est pas à court de spécialités à base de patate, au-delà de l’aspect culturel, « il est important d’accompagner et de sécuriser cette filière », a rappelé le ministre de l’agriculture le 30 mai, au milieu des représentants de la filière.

Car la pomme de terre est confrontée, comme bien d’autres productions, à la disparition progressive de produits phytosanitaires. Le Comité des solutions mis en place par Agnès Pannier Runacher s’est penché la semaine dernière sur le cas spécifique de la filière, indique la ministre déléguée, reconnaissant qu’il existe « des impasses techniques à date ».

Des impasses qu’il faut régler pour maintenir la production, d’autant plus que, s’il y a quelques années, les outils de transformation manquaient et les pommes de terre françaises étaient en partie transformées dans les pays voisins, notamment en Belgique, « aujourd’hui nous avons le problème inverse », reconnaît Agnès Pannier-Runacher. « Nous avons ferraillé pour mettre en place trois nouvelles usines », il faut désormais suffisamment de pommes de terre pour les alimenter, ajoute-t-elle.

Le plan de souveraineté de la filière fruits et légumes prévoit des investissements pour la recherche, rappelle de son côté Marc Fesneau, et des moyens sont également mis en place dans le cadre du Parsada, petit nom du « Plan d’action stratégique pour l’anticipation du potentiel retrait européen des substances actives et le développement de techniques alternatives pour la protection des cultures ».

La France est aujourd’hui le deuxième producteur européen et le premier exportateur mondial de pommes de terre, avec 3 millions de tonnes expédiées chaque année.