Accéder au contenu principal

Via la technologie : des JA précis, efficaces, avec revenu et temps libre


TNC le 26/07/2024 à 11:22
dix-finalistes-graines-d-agriculteurs-2024

Les 10 finalistes de Graines d'agriculteurs 2024 mettent les nouvelles technologies au cœur de leur métier. (© Graines d'agriculteurs)

Découvrez comment ces jeunes agriculteurs utilisent la technologie, au quotidien dès leur installation, pour piloter finement la gestion technico-économique de leur exploitation, mais également la charge et les conditions de travail. Objectif : dégager revenu et temps libre ! Indispensable, selon les 10 finalistes du concours Graines d’agriculteurs, pour rendre l’agriculture attractive et renouveler les générations.

Depuis le 16 juillet et jusqu’au 26 août, le public peut voter pour son candidat préféré parmi les 10 finalistes du concours Graines d’agriculteurs 2024. Le thème de cette 14e édition : l’innovation technologique. Dès leur installation en agriculture, ces jeunes agriculteurs s’en servent quotidiennement pour être le plus précis et efficace possible : techniquement, économiquement comme en termes de temps, d’organisation et de confort de travail. Plein de bonnes idées, qui peuvent inspirer d’autres exploitants quelle que soit la ou les productions pratiquées.

Aurore Guezenoc, 29 ans (Finistère) : un désherbage rapide et efficient en bio

Son parcours

Après des études d’hôtellerie, puis agricoles, Aurore revient sur la ferme familiale en 2020. Elle y cultive, avec ses parents, des légumes frais et d’industrie, et des céréales (orge brassicole, lin, maïs grain), sur les 95 ha en agriculture biologique. Elle travaille avec son frère, installé à seulement 500 m, pour les rotations, le matériel et la main-d’œuvre via un groupement d’employeurs.

Pour afficher cette vidéo, veuillez accepter les cookies Youtube en cliquant ici

L’innovation technologique sur son exploitation

Férue de technologies, la jeune femme essaie « d’en mettre partout où elle peut ». Pour maîtriser les adventices, ce qui n’est pas toujours simple en bio, elle se sert d’une bineuse munie d’une caméra de guidage, contrôlée par un ordinateur connecté dans le tracteur. Des parcelles sales, impensable pour elle, même en AB ! « La herse étrille, c’est quitte ou double : elle arrache les mauvaises herbes, mais aussi potentiellement la culture ! » Quant au désherbeur thermique, « passer les brûleurs si près du sol tue forcément la biodiversité ». La jeune agricultrice aimerait acquérir un robot semoir et désherbeur haute précision, fonctionnant à l’aide de panneaux solaires, avec un point GPS à chaque graine pour désherber ensuite.

Les résultats obtenus

Aurore réalise un désherbage de précision, au plus près des plantes, sans les abîmer, qui s’avère plus rapide et réduit le travail manuel, donc la pénibilité. La structure est moins dépendante de la main-d’œuvre extérieure et sa pérennité est mieux assurée. Ainsi, Aurore « gagne en temps et confort de travail » : la charge mentale est allégée puisque c’est l’ordinateur, et non l’agriculteur, qui ajuste le passage de la bineuse sur le rang. Une seule personne est mobilisée au lieu de deux.

Marlène Auria, 30 ans (Gers) : mieux préserver notre ressource en eau

Son parcours

Petite fille d’agriculteur, Marlène étudie les productions végétales et commence comme technicienne semences, dans différentes régions pendant six ans. Jusqu’à la reprise, en 2021 avec son conjoint, de la ferme de son beau-père. Appartenant au réseau Dephy, celle-ci se compose aujourd’hui de 150 ha de céréales et de serres hydroponiques (contenant 350 variétés d’herbes aromatiques, feuilles et fleurs comestibles).

L’innovation technologique sur son exploitation

La jeune femme a recours à cette technique pour préserver la ressource en eau. Les plantes sont cultivées dans l’eau mais, contrairement à ce qu’on pourrait penser, en utilisent peu parce qu’elle est recyclée, avec récupération des eaux de pluie. « Un nouvel atelier était indispensable pour pouvoir vivre à deux. L’accès à l’eau est compliqué dans le secteur, exposé à la sécheresse et aux restrictions. »

Pour afficher cette vidéo, veuillez accepter les cookies Youtube en cliquant ici

Marlène suit des formations et rencontre d’autres producteurs, mais ils sont peu nombreux, et les références quasi inexistantes. Il a fallu apprendre sur le tas, et ça n’a pas toujours été facile. Tous les jours, elle mesure le pH, la température et l’électro-conductivité ; et chaque année, elle teste et sélectionne de nouvelles variétés. « J’aime faire des essais, produire mes semences pour avoir des plantes adaptées à mes conditions et à la demande de mes clients, des restaurateurs locaux. Je retrouve mon ancien métier. »

Les résultats obtenus

Le contrôle du milieu de culture permet de produire, sans pesticide, et de n’apporter que les engrais nécessaires en fonction du stade de développement. « En hydroponie, l’eau est très vivante, pleine de bactéries protectrices pour les plantes, et on s’affranchit des maladies liées à la terre. » La jeune productrice parvient à être autonome en eau et en économise 90 % par rapport à une même production en pleine terre. Elle apprécie, en outre, « le confort de travail à hauteur et sous abri ». « Pour durer, nous devons évoluer technologiquement et climatiquement. »

Louis Poulain, 26 ans (Manche) : « monitoring » des vaches, parcelles et machines

Son parcours

Ingénieur agronome et salarié pendant quelques années, Louis rejoint son père sur l’exploitation familiale en janvier 2023, par passion des vaches, envie de faire perdurer le patrimoine et conviction pour le système herbager bio en place. 65 Normandes y produisent 350 000 l de lait AOP Isigny transformé en beurre, crème et camembert, sur 80 ha de prairies permanentes. En parallèle, il crée une start-up d’accompagnement juridique pour les agriculteurs.

L’innovation technologique sur son exploitation

Le jeune éleveur de vaches laitières a toujours eu « un petit côté geek » et gère son troupeau à l’aide de colliers de monitoring, caméras connectées, applications et robots. Surtout, il conçoit ses « propres outils », quand il « n’arrive pas à trouver ce qu’il cherche dans le commerce ». Son but : « numériser la ferme ». Grâce au recensement de tous ses engins et outils, avec les recommandations d’entretien, les références des pièces détachées et des huiles, etc., il effectue « un suivi précis » du parc matériel: nombre d’heures, pour quels chantiers, date de la prochaine révision, consommation de fuel, pannes…

Pour afficher cette vidéo, veuillez accepter les cookies Youtube en cliquant ici

Un « monitoring » des machines avec, pour finalité, le calcul des charges de mécanisation. À la clé : « un gain de temps et d’argent! » Pour suivre ses parcelles, l’exploitant note les surfaces, localisations, types de sol, interventions, quantités et qualités du fourrage récolté, température et humidité à la récolte. En résulte « une véritable traçabilité fourragère ». En projet : tracer la gestion de l’eau et de l’électricité via des compteurs connectés.

Les résultats obtenus

Louis peut ainsi s’appuyer « sur des données précises et augmenter les performances des vaches », en cernant mieux les facteurs qui l’influencent, et en les analysant facilement et rapidement, « sans se fier uniquement à l’œil ou au flair de l’éleveur ». Une aide à la prise de décision qui simplifie l’organisation et la transmission des informations au sein du collectif de travail. « Un quotidien facilité et davantage de rentabilité rassurent quand on démarre. » Louis en est persuadé : « la technologie et une gestion rigoureuse peuvent rendre l’élevage plus efficace et attractif ».

Solenne Ferrer-Diaz, 28 ans (Lot) : même extensif, l’élevage peut être technologique

Son parcours

L’installation de Solenne, sur la ferme familiale avec sa mère, est toute récente : janvier 2024. Ingénieure agricole et d’abord enseignante, elle est la quatrième génération de femmes aux manettes de cet élevage. 50 vaches laitières et 15 mères allaitantes sont conduites, de façon très extensive, sur 112 ha (75 ha de prairies, 15 ha de légumineuses, 11 ha de méteil, 7 ha de sorgho fourrager et 4 ha de tournesol), avec une douzaine de races différentes, et vente de lait et veaux en direct. Un système atypique, alors elle se fixe ses propres objectifs.

L’innovation technologique sur son exploitation

La jeune éleveuse a donc besoin d’indicateurs spécifiques et s’appuie sur des outils de suivi de cheptel, comme des capteurs de mise bas. Elle gère l’ensemble de l’exploitation, des terres au troupeau (reproduction, pâturage, récoltes), sur un tableur Exel. Et les stocks de paillettes, pour l’insémination, via un dispositif qu’elle a inventé, et qui l’alerte quand il faut en commander. Elle est aussi très présente sur les réseaux sociaux, où elle partage son quotidien et échange avec des professionnels et le grand public.

Pour afficher cette vidéo, veuillez accepter les cookies Youtube en cliquant ici

Les résultats obtenus

« Les capteurs me réveillent uniquement lorsque c’est nécessaire, mais je fais quand même un tour, pour surveiller. » L’optimisation de la gestion du troupeau n’empêche pas Solenne d’être proche des animaux. « La technologie complète l’humain, l’œil de l’éleveur, primordial. Elle m’aide mais ne me remplace pas. » Solenne dégage des critères technico-économiques à l’échelle du cheptel et de l’individu, pour prendre plus facilement des décisions et jauger des évolutions mises en œuvre. Par exemple, « je vois tout de suite, sur le graphique, la vente directe progresse ou non, et dans quelles proportions ». Sur les réseaux sociaux, elle espère « inspirer et casser les stéréotypes », afin de montrer que les femmes peuvent réussir en agriculture.

Simon Martin, 26 ans (Maine-et-Loire) : adapter l’innovation technologique à la ferme, pas l’inverse !

Son parcours

À la suite de ses études en gestion d’entreprise, et de plusieurs années en tant que conseiller de gestion, Simon arrive, en janvier 2022, sur la ferme familiale (2 associés), certifiée HVE. Il est à la tête d’un cheptel de 100 Prim’Holstein, sur 110 ha de prairies et cultures fourragères, pour une référence laitière de 1 Ml de lait, sous le label « C’est qui le patron ».

L’innovation technologique sur son exploitation

Le jeune éleveur fait l’acquisition d’un deuxième robot de traite, puis d’une porte de tri automatique pour que « les bêtes continuent à pâturer » (volonté de maintenir pâturage tournant dynamique), et qui détecte celles qui ne peuvent pas sortir pour divers motifs. Il s’oriente vers un système tout lisier, épandu sur les parcelles autour du bâtiment, avec des matelas de logettes et un aspirateur. En prévision : robotiser l’alimentation.

Pour afficher cette vidéo, veuillez accepter les cookies Youtube en cliquant ici

Les résultats obtenus

Simon vise « l’efficacité technique, économique et en termes de main-d’œuvre, source de revenu ». Ses autres préoccupations : le confort des animaux et de travail des éleveurs. En « tout lisier », on consomme moins d’engrais et de fuel, l’aspirateur garantit une bonne hygiène et les matelas sont plus confortables pour les vaches. « L’emploi du temps flexible » libère du temps pour d’autres activités en dehors. En conséquence, « l’exploitation est plus attrayante pour les jeunes ». « La technologie s’est adaptée à l’exploitation, et non l’inverse ! Via des démarches rémunératrices, comme « C’est qui le patron », on parvient à financer ces améliorations. »

Sylvain Privat, 31 ans (Dordogne) : jouer collectif pour réduire les coûts

Son parcours

Après des études en productions végétales et agroéquipements, et 10 ans de salariat agricole dans une exploitation bovine laitière et allaitante, Sylvain s’est installé sur un élevage de palmipèdes gras en 2019, en hors cadre familial. Cet atelier lui permet d’être « seul à 80 % » et de « s’y retrouver » économiquement malgré des investissements conséquents. Suite à la grippe aviaire, il doit cependant « stabiliser l’activité ».

Pour afficher cette vidéo, veuillez accepter les cookies Youtube en cliquant ici

L’innovation technologique sur son exploitation

Avec d’autres éleveurs pour partager les coûts, il investit dans un robot de lavage. « Une première mondiale pour une salle de gavage », nécessitant « une préparation minutieuse » : enregistrer les mouvements à effectuer pour qu’ils soient reproduits. Un équipement qui peut peut-être s’utiliser dans d’autres productions. Le jeune éleveur utilise également la technologie pour réguler la température d’ambiance dans les bâtiments et assurer une alimentation de précision. À l’avenir, il compte sur elle pour obtenir, collectivement, un meilleur confort de travail.

Les résultats obtenus

Sylvain met en avant la propreté constante, le temps gagné, la pénibilité moindre et la santé préservée (plus besoin « de porter longtemps à bout de bras » le nettoyeur haute pression), mais aussi la création de liens et un partage d’expériences entre utilisateurs.

Victor Plichon, 24 ans (Indre-et-Loire) : du temps gagné et rentable

Son parcours

Diplômé en conduite et gestion de l’exploitation agricole, Victor élève des volailles de chair depuis 2019 sur la ferme familiale (certifiée HVE) pour « faire perdurer le flambeau » (avec son oncle et sa mère) et cultive 160 ha de blé, orge, millet, colza, tournesol et lin oléique. « Pas du tout attiré par l’élevage au départ », c’est au contact des animaux qu’il a « découvert le plaisir d’être avec eux, de les voir grandir ».

Pour afficher cette vidéo, veuillez accepter les cookies Youtube en cliquant ici

L’innovation technologique sur son exploitation

Pour limiter les manipulations et favoriser le bien-être animal, le jeune aviculteur pratique l’éclosion à la ferme, en bâtiment, pour que les poussins naissent dans l’environnement où ils vont se développer. Le jeune aviculteur projette de monter un second bâtiment pour installer son petit frère et travailler à deux.

Les résultats obtenus

Autonomie, souplesse organisationnelle, réduction de la charge de travail, et donc des besoins de main-d’œuvre, meilleurs résultats techniques, rentabilité (même s’il y a plus de charges) et satisfaction de réaliser les naissances sur l’élevage : autant d’atouts évoqués par Victor. « Avant, nous devions être cinq pour décharger les volailles la nuit. Aujourd’hui, la machine positionne les milliers d’œufs sur un lit de gros copeaux. Nous n’avons plus qu’à nettoyer au fur et à mesure des éclosions, à l’horaire qui nous convient. »

Julien Fabregat, 32 ans (Hérault) : piloter précisément l’exploitation

Son parcours

Titulaire d’un diplôme en logistique, et ayant travaillé dans ce secteur plusieurs années, Julien crée en 2021, hors cadre familial avec sa compagne, le domaine Mas Origine, regroupant 17 ha de vignes en AOP Languedoc, AB et HVE.

L’innovation technologique sur son exploitation

Parmi les technologies de précision utilisées : une station météo connectée, pour mesurer chaque paramètre climatique, et un tracteur équipé d’un guidage GPS. Toutes les interventions sont enregistrées, via une application, et analysées en fin de campagne. À l’intérieur de la cave : un pressoir pneumatique et bientôt la gestion automatisée des températures de cuves. Le jeune viticulteur envisage de semer des engrais verts pour « nourrir naturellement la vigne et diminuer les achats extérieurs ».

Pour afficher cette vidéo, veuillez accepter les cookies Youtube en cliquant ici

Les résultats obtenus

Julien entend « piloter précisément son exploitation » et mesurer l’impact économique et environnemental de chaque opération. En les basant sur des données précises, météorologiques notamment, il « optimise ses prises de décision et interventions, et réduit son empreinte environnementale ». « Je veux passer au bon moment, pour la bonne raison, sans gaspiller mon temps ni mes produits. » C’est-à-dire : « éviter de doubler la dose par endroit ou de ne pas traiter une zone. » Le logiciel de suivi des parcelles permet la traçabilité exigée par les labels (en cas d’audit), ainsi que de progresser et travailler plus facilement à deux. Julien peut, en outre, calculer ce que chaque parcelle a coûté à produire. Fort de ses enseignements, il fait évoluer en permanence ses pratiques.

Marilyn Barbe, 41 ans (Hautes-Pyrénées) : concilier élevage, famille et loisir

Son parcours

Avec ses diplômes en productions animales, une formation spécifique et de nombreux stages en cuniculture, Marilyn s’est lancée hors cadre familial dans l’élevage de lapins en 2019. Une production « peu gourmande en foncier », qu’elle peut « gérer seule » et dont elle apprécie la technicité.

L’innovation technologique sur son exploitation

Dans le bâtiment, via une centrale commune, la régulation de l’ambiance (température et ventilation entre autres) est automatisée, de même que l’alimentation et l’abreuvement, en fonction des besoins des animaux, exigeants et fragiles, et de leur stade de développement. « Il est indispensable de s’équiper pour y répondre. » La nourriture est programmée pour toute la durée du cycle de vie. En perspective : des logements alternatifs pour les animaux en croissance et un robot de lavage.

Pour afficher cette vidéo, veuillez accepter les cookies Youtube en cliquant ici

Les résultats obtenus

L’amélioration du bien-être animal, le fait de se passer complètement d’antibiotiques, la gestion optimisée de l’exploitation, les prises de décisions précises et efficaces, l’anticipation des investissements sont les avantages cités. De quoi montrer aux jeunes éleveurs qu’on peut concilier élevage, famille et loisirs. « Au départ, je me fiais beaucoup aux recommandations du technicien. Maintenant, avec mon expérience, je prends plus d’initiatives, je tente des choses, en toute sécurité puisque la centrale va tout de suite m’indiquer s’il y a un problème, avant même de rentrer dans le bâtiment. »

Manuel Alvarez, 55 ans (Alpes-Maritimes) : évoluer pour continuer à produire

Son parcours

En 2021, à plus de 50 ans, Manuel, salarié dans l’ouest, décide de tout recommencer ailleurs. Ses motivations : retrouver du sens dans le travail, s’intégrer à la vie locale et participer à la production alimentaire du territoire. Il devient donc maraîcher, arboriculteur et éleveur de poules pondeuses sur 3 ha en agriculture biologique, avec vente directe et en circuits courts.

L’innovation technologique sur son exploitation

« Ici, il gèle l’hiver et nous avons, maintenant presque chaque été, des vents qui viennent du Sahara et qui brûlent toutes les cultures annuelles. Si nous voulons continuer à produire, il faut une atmosphère régulée. » Hors de question, cependant pour lui, de dépendre des énergies fossiles. L’agriculteur a donc répondu à un appel à projet pour s’équiper d’une serre bioclimatique : « Sous une bâche double paroi gonflable, un « mur » de bidons noirs remplis d’eau capte les rayons du soleil en journée l’hiver et les restitue la nuit. L’été, leur pouvoir d’inertie maintient une température moins élevée que dehors. »

Pour afficher cette vidéo, veuillez accepter les cookies Youtube en cliquant ici

Les résultats obtenus

La production s’étend sur une durée plus longue, sans empreinte carbone. Par ailleurs, Manuel investit dans des engins pour alléger le travail physique (tel qu’un transpalette tout terrain pour transporter jusqu’à 1,5 t sans effort) et collabore avec d’autres fermes pour réduire ses coûts. Et il envisage de faire de l’expérimentation variétale. « Le changement climatique arrive. Trouver des variétés adaptées aux spécificités de notre terroir est indispensable pour préserver nos productions. »