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Pommes de terre de conservation : un rendement 2024 « dans la moyenne décennale »


TNC le 29/08/2024 à 14:00
Pommesdeterre

L'UNPT fait part « d'une année de tous les extrêmes » pour la production de pommes de terre françaises. (© TNC)

L’Union nationale des producteurs de pommes de terre (UNPT) livre ses premières projections concernant le rendement national de pommes de terre de conservation pour la récolte 2024. « Malgré une campagne marquée par des défis climatiques et sanitaires importants, ainsi qu’un approvisionnement en plant compliqué, les perspectives de production et de valorisation semblent équilibrées », estime l’organisation.

« Bien que les plantations aient accusé un retard pouvant aller jusqu’à un mois et demi et que la pression des maladies cryptogamiques, notamment le mildiou, ait été accrue par une météo exceptionnellement humide, les premières modélisations et études anticipent un rendement moyen national de 45,5 t/ha, marqué par une hétérogénéité inédite en fonction des variétés, des dates de plantation et des terroirs », indique l’UNPT dans un communiqué du 28 août.

« Ce rendement, encore à confirmer, est en droite ligne avec la moyenne décennale et devrait suffire à accompagner la demande croissante des différents débouchés et marchés de la pomme de terre française sur l’ensemble de la campagne 2024/2025 », estime l’organisation.

Reste toutefois encore à « évaluer la qualité finale de la récolte (lavabilité, matière sèche, calibre), qui à ce stade semble plutôt correcte ». « Ce critère sera cette année le marqueur d’une bonne valorisation de la production. »

« La production de pommes de terre française face à des défis majeurs »

« Du côté de la demande, la tendance reste positive sur les marchés nationaux, européens et mondiaux. Dans ce contexte, les prix doivent rester compétitifs pour permettre aux producteurs de pommes de terre d’accompagner sur le moyen et long terme le développement des besoins de la filière. »

« Ce développement ne saurait se faire sans prendre sérieusement en compte le coût du « facteur risque », accentué par le changement climatique et par le poids des investissements nécessaires aux nouvelles exigences sociétales et de marchés, notamment dans les transitions agroécologiques. »