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Les abattages de gros bovins se maintiennent, sur de bas niveaux


TNC le 11/09/2024 à 10:00
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En juillet, les abattages de gros bovins étaient proches de leur niveau de juillet 2023, mais 6,6 % en dessous de la moyenne quinquennale. (© Laure Sauvage)

Les abattages de gros bovins étaient stables au mois de juillet, bien que sous la moyenne des années 2019 à 2023. Ils étaient tirés par les abattages de mâles, tandis que ceux de vaches laitières et allaitantes diminuaient.

Dans une note de conjoncture parue fin août, Agreste souligne un maintien des abattages de gros bovins au mois de juillet, « sur leur niveau relativement bas de l’an dernier » : 237 000 têtes, soit + 0,5 % par rapport à juillet 2023 mais – 6,6 % par rapport à la moyenne 2019-2023.

Depuis le début de l’année et comme en 2023, les abattages de gros bovins sont en dessous de la moyenne quinquennale. (© Agreste)

Plus en détails, les abattages de gros bovins mâles ont nettement grimpé sur un an : + 6,6 % (+ 0,7 % par rapport à la moyenne 2019-2023) tandis que ceux de vaches allaitantes et laitières diminuent respectivement de 2,6 % et 4,5 % par rapport à juillet 2023 (- 13 % et – 11,7 %/moyenne).

Les abattages de génisses sont restés stables sur un an (- 0,2 %) mais ont baissé de 4,9 % par rapport à la moyenne quinquennale. Du côté des veaux de boucherie, on note un recul de 3,7 % des abattages sur un an et de 12,8 % par rapport à la moyenne quinquennale.

Agreste revient aussi sur les prix des vaches laitières, qui ont continué de progresser en juillet et ont atteint 4,74 €/kg de carcasse. C’est dix centimes sous leur niveau de juillet 2023, mais 80 centimes au-dessus de la moyenne des cinq dernières années. Et « à 6,73 €/kg carcasse, le cours du veau de boucherie dépasse son niveau de 2023 de 7 centimes ».

Entre mai et juin 2024, les prix des aliments pour gros bovins se sont par ailleurs maintenus. Ils ont baissé de plus de 10 % sur un an, tout en restant 6,6 % au-dessus de la moyenne quinquennale.

Le service de la statistique du ministère rapporte aussi un nouveau repli de la consommation de viande bovine en juin : – 3,4 % sur un an et – 6,2 % par rapport à la moyenne.

« Le déficit du commerce extérieur de viande bovine diminue du fait d’une hausse des exportations et d’une baisse des importations sur un an », précise la note.

En vif, les exportations de broutards ont nettement chuté : – 12,9 % en juin par rapport à juin 2023, « alors qu’elles avaient augmenté de 1,1 % en mai et de 3,0 % en avril ».

Les exportations de broutards légers et de gros bovins mâles enregistrent de fortes baisses mais celles de génisses, surtout destinées à l’Italie, ont augmenté. (© Agreste, DGDDI)