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Annie Genevard entend mener la loi d’orientation « rapidement à son terme »


TNC le 23/09/2024 à 13:51
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Passation de pouvoirs entre Marc Fesneau et Annie Genevard le 23 septembre 2024. (© capture d'écran X @Agri_Gouv)

Face à la crise agricole, la nouvelle ministre de l’agriculture a tenu à rappeler, à l’occasion de la passation de pouvoirs avec Marc Fesneau, son intention d’agir vite et d’obtenir dès les prochaines semaines des résultats visibles dans les cours de ferme.

Nommée ministre de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire le 21 septembre, la députée du Doubs Annie Genevard a mis en avant sa connaissance du monde agricole à l’occasion de la passation des pouvoirs avec son prédécesseur Marc Fesneau.

« Le calendrier électoral a trop pesé sur le monde agricole »

« Elue d’une terre rurale, je sais que le monde agricole est au bout de la chaine des difficultés », mais il fera aussi partie des solutions, a estimé la nouvelle ministre, le 23 septembre. Dans un « contexte tout à fait particulier » de crises multiples – sanitaire en élevage, rendements et trésorerie pour les céréaliers notamment, Annie Genevard entend « avancer vite », pour que « dans les semaines qui viennent, de premiers résultats se voient dans les cours de fermes », rappelle Annie Genevard. « Le calendrier électoral a trop pesé sur le monde agricole », déplore-t-elle.

Ecouter avant d’agir vite

Un calendrier électoral qui a stoppé en plein vol le projet de loi d’orientation agricole, sur lequel la ministre s’était beaucoup investie en tant que députée d’opposition, et qu’elle a d’ailleurs voté, a souligné Marc Fesneau qui y voit « un signe positif pour l’avenir de cette loi ».

Cette loi d’orientation, « j’espère bien que nous la mènerons rapidement à son terme, elle est attendue », a insisté Annie Genevard, déterminée à la faire aboutir. Sans détailler l’ensemble des grands axes de sa feuille de route, la nouvelle ministre a rappelé les priorités : simplification des démarches administratives, « alléger la paperasse », clauses-miroirs, prédation, avec également une attention particulière pour l’enseignement agricole, et les agricultrices.

Annie Genevard a prévu de rencontrer très rapidement les différentes organisations agricoles pour d’abord « écouter, voir, faire le point avant de parler et surtout d’agir ». Car il faut, estime-t-elle, « agir vite quand l’urgence commande, et agir juste ».