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La campagne betteravière démarre chez Saint Louis Sucre


TNC le 24/09/2024 à 17:49
Betteraves

Saint Louis Sucre estime la durée de la campagne 2024/25 à 120 jours minimum. (© Stéphane Leitenberger/Adobe Stock)

Au tour de Saint Louis Sucre d’annoncer le lancement de la campagne betteravière 2024/25. Le sucrier prévoit un rendement comparable à la moyenne quinquennale, mais une teneur en sucre plus faible.

« La campagne de Saint Louis Sucre débute ce 24 septembre au sein de la sucrerie d’Etrépagny (Eure) et le 26 septembre à Roye (Somme). Cette dernière est estimée à 120 jours minimum en raison d’un rendement moyen tout à fait satisfaisant », annonce le sucrier.

« Malgré des semis retardés de trois semaines et un printemps marqué par les fortes pluies, les betteraves ont rattrapé leur retard en poids racine grâce notamment à un été plus ensoleillé. » Saint Louis Sucre prévoit ainsi « une campagne avec des rendements comparables à la moyenne des 5 dernières années et avec une particularité : celle d’une teneur en sucre plus faible en raison des précipitations importantes du printemps ».

« Nos organisations logistiques sont prêtes et nous abordons avec sérénité et confiance le ramassage des betteraves de nos 3 700 planteurs en Normandie et en Picardie », indique Thomas Nuytten, directeur betteravier chez Saint Louis Sucre. Le groupe précise « avoir formé avec soin début septembre les 137 saisonniers et la quinzaine d’apprentis nouvellement arrivés afin de mener cette campagne dans les meilleures conditions. Plus de 200 chauffeurs partenaires de Saint Louis Sucre qui transportent les betteraves ont également participé à des ateliers de prévention à la sécurité routière ».

Modernisation des usines et transport plus durable

« Dans le cadre de sa stratégie de décarbonation, Saint Louis Sucre poursuit ses nombreux investissements afin d’optimiser ses deux sucreries. Ainsi, au sein de la sucrerie d’Étrépagny, un nouveau « malaxeur – préparateur de cossettes » est entré en fonctionnement et une unité de méthanisation des eaux de lavage va produire du gaz pour alimenter une partie de l’usine et ainsi réduire les émissions et la dépendance au gaz fossile. À Roye, parmi de nombreux projets d’investissements et travaux de modernisation, la sucrerie s’est dotée d’une capacité d’évaporation supplémentaire pour plus de performance énergétique, moins de consommation de gaz et moins d’émissions de CO2. »

« Fin 2022, Saint Louis Sucre était le premier sucrier de France à transporter exclusivement par rail, sur son usine d’Etrépagny, la pierre à chaux essentielle à la fabrication du sucre. Ce qui représente une économie de 10 tonnes de CO2 par train, soit chaque année 235 tonnes de CO2 environ. Par ailleurs, le groupe utilise un biocarburant à base de colza français pour plus de 40 % de ses transports de vrac vers ses clients industriels, réduisant ainsi de 60 % les émissions de gaz à effet de serre et de 80 % celles de particules fines lors du transport, par rapport aux camions roulant au gazole. »

« Les équipes Saint Louis Sucre sont prêtes à mener cette nouvelle campagne et à relever le défi du zéro accident, ainsi que ceux liés aux évolutions du marché du sucre avec engagement et enthousiasme. Nous pourrons nous appuyer sur le professionnalisme et le savoir-faire de chacun de nos collaborateurs et collaboratrices ainsi que sur notre outil industriel de pointe sur la voie de la décarbonation », conclut François Verhaeghe, président de Saint Louis Sucre