Le volailler LDC rentre moins d’argent, mais écoule plus de produits
AFP le 04/10/2024 à 10:34
Le leader français de la volaille LDC (Le Gaulois, Maître Coq, Loué), aussi présent au rayon traiteur (Marie), a annoncé jeudi avoir engrangé moins de chiffre d'affaires mais renoué avec les volumes de ventes au premier semestre.
Les ventes en valeur ont reculé de 1,3 %, à 2,98 milliards d’euros, quand les volumes commercialisés ont augmenté de 4,9 % sur la période, selon un communiqué. LDC estime que ces évolutions « sont alignées » avec ses attentes.
Le groupe a pu accorder des baisses de tarifs car il achète moins cher les volailles en raison de la baisse du coût de leur alimentation. Il regagne ainsi une partie des volumes qu’il avait perdus – les consommateurs ayant réduit leurs achats à cause de l’inflation.
« La bonne tenue de la consommation de volaille associée aux efforts promotionnels engagés par le groupe lui ont permis d’enregistrer une amélioration des volumes commercialisés, en dépit des tensions persistantes sur le pouvoir d’achat », souligne l’entreprise.
Le groupe révise en revanche sa prévision de chiffre d’affaires pour l’ensemble de son exercice, de 6,5 à 6,2 milliards d’euros. L’intégration dans ses comptes de deux entreprises qu’il cherche à racheter, dont le traiteur Pierre Martinet, prend plus de temps qu’escompté.
Le groupe est présent aux rayons viande de volailles (sa principale activité avec Loué, Le Gaulois, Maître Coq), oeufs (Matines) et traiteur (Marie). Il compte aussi des sites hors de France, en particulier en Pologne et Hongrie.