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Ferme des Joncs à Denée : la Conf’ répond à la Safer


TNC le 11/10/2024 à 16:15

Suite au communiqué de la Safer justifiant son choix dans l’attribution des 170 ha de la ferme de Denée, dans le Maine-et-Loire, la Confédération paysanne tient à apporter des précisions et dénonce à nouveau une orientation donnée à l’agrandissement des exploitations et non à l’installation.

Si la FNSafer a assuré, le 9 octobre, que le projet choisi pour la reprise de la ferme de Denée permettait d’installer trois jeunes agriculteurs, contre un seul dans le deuxième projet, la Confédération paysanne rappelle de son côté que « le projet dit « projet n°2 » ne concerne pas une personne mais 4 personnes. C’est une EARL composée de 4 personnes avec un projet de 3 ateliers : bovins, maraîchage et grandes cultures avec transformation en pain en agriculture biologique. Depuis le premier jour de ce dossier, ce sont bien les 4 membres de l’EARL porteuse du projet qui ont signé tous les documents à la Safer et non une seule. Et l’accord bancaire présenté a également été obtenu pour ce dimensionnement économique ».

« De plus, dans ce projet n°2, les 4 porteurs, conscients de l’urgence d’installer en agriculture, se sont dits prêts à prendre en compte le projet en fleurs coupées de deux agricultrices et celui d’une éleveuse en ovins. Il s’agit là des installations évoquées dans le projet n°1 », indique un communiqué diffusé le 10 octobre.

Pour la Conf’, il s’agit donc de choisir entre un projet qui permet 7 installations, contre 3 pour l’autre projet qui a obtenu la préférence de la Safer et où les installations ne représentent que « 3,44 % de la surface concernée ». « Les 164 hectares restants partent donc à l’agrandissement, ce que la Safer appelle « consolidation », souligne le syndicat, qui demande donc pourquoi la priorité à l’installation, défendue dans le schéma directeur régional des exploitations agricoles, n’a pas prévalu dans ce dossier.