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Pas de suppression de postes à l’ONF en 2025, annonce Annie Genevard


AFP le 09/11/2024 à 07:50

La ministre de l'agriculture et de la forêt Annie Genevard a annoncé vendredi qu'il n'y aurait finalement pas de suppressions de postes en 2025 à l'Office national des forêts (ONF), comme initialement prévu dans le projet de budget.

« La protection, la gestion et la régénération des forêts est une de mes priorités. C’est pourquoi le nombre d’agents de l’Office national des forêts ne diminuera pas cette année, comme initialement prévu dans le projet de loi de finances pour 2025 », a-t-elle déclaré sur le réseau social X. Ce tweet est accompagné d’une photo de la ministre avec le président de l’ONF Jean-Yves Caullet, qu’elle a reçu vendredi matin rue de Varenne.

« C’est une bonne nouvelle », a réagi M. Caullet auprès de l’AFP. « Le message pour l’établissement est clair : le gouvernement a bien compris qu’il fallait maintenir ses moyens pour permettre l’accomplissement de ses missions », a-t-il ajouté.

Le projet de budget 2025 prévoyait la suppression de 95 postes en équivalent temps plein à l’ONF, gestionnaire des forêts publiques françaises dont les effectifs ont déjà fondu ces dernières années, passant de 12 500 à 8 000 entre 2000 et 2022.

Plusieurs syndicats de l’office avaient jugé « inadmissibles » ces suppressions de postes, alors que l’ONF s’est vu attribuer des missions supplémentaires ces dernières années, notamment pour lutter contre le risque accru d’incendie en forêt.

Face à l’ampleur des besoins de renouvellement et d’entretien de massifs fragilisés par le changement climatique, l’ONF avait obtenu l’annulation de suppressions d’emplois prévues dans le contrat Etat-ONF en 2023 et 2024.

La suppression de 95 ETP était également prévue en 2025, mais les syndicats de l’Office s’attendaient à la voir annulée.

Annie Genevard, qui avait affirmé à son arrivée au ministère que sa priorité serait de « soutenir une stabilisation » des effectifs, a obtenu un arbitrage sur ce point et « il y aura un amendement gouvernemental » en ce sens, a-t-on précisé au ministère.

« Au moment où l’on va commencer à préparer le futur contrat Etat-ONF (2026-2031), on va pouvoir travailler dans la stabilité, c’est important », a souligné Jean-Yves Caullet, ajoutant que l’ONF avait fait un important effort de désendettement, grâce à « un retour à des exercices excédentaires », notamment portés par le prix élevé du bois.