Ni trop grande, ni trop petite : le bon format pour une Prim’holstein durable

Prim’holstein France a réalisé une étude afin de définir le profil morphologique optimal pour des vaches productives dans le temps. De quoi y voir plus clair dans ses choix génétiques lorsqu’on vise la longévité.

« La morphologie est un des leviers d’amélioration de la longévité et donc un des facteurs de la rentabilité des troupeaux laitiers », rappelle PHF dans un communiqué de presse. Selon l’étude réalisée par l’association, les vaches avec les meilleures notes de pointage en première lactation sont celles qui présentent la meilleure longévité ensuite.

Grande vache ne veut pas forcément dire bonne vache !

C’est prouvé : dimensions et production sont liées. En Prim’holstein, il faut viser le maximum pour les postes clés comme l’attache avant, l’attache arrière, l’alignement des membres arrière et la locomotion. Ce sont ces paramètres qui joueront le plus sur le cumul de production de la carrière d’une vache.

Mais la meilleure note n’est pas synonyme de meilleure longévité partout, attention à ne pas tomber dans les extrêmes. « Les vaches les plus développées en première lactation produisent beaucoup, mais vieillissent moins bien que les autres », rappelle David Tesson, technicien PHF. Il faut notamment être modéré sur les postes de capacité comme la hauteur au sacrum, la largeur de poitrine et la profondeur de corps.

L’association insiste aussi sur la différence entre longévité brute et longévité productive (cumul de lait sur la carrière).

Ci-dessous les notes optimales identifiées dans l’étude :