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Au Gaec Laudet : ils ont converti leur aire paillée en aire raclée


TNC le 23/12/2024 à 10:29
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(© chambre d'agriculture de la Nièvre)

Dans la Nièvre, la chambre d’agriculture propose des solutions pour limiter sa consommation de paille en système allaitant. Parmi celles-ci : l’installation d’une aire raclée au sein d’un bâtiment aire paillée. Démonstration par l’exemple au Gaec Laudet.

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Au Gaec Laudet, les trois associés doivent jongler entre plusieurs sites et bâtiments pour héberger leurs 185 vêlages en race charolaise. Logette, aires raclées… Avec des vaches allaitantes dans trois stabulations, les éleveurs ont eu tout le loisir de comparer les systèmes. Et pour eux, l’aire paillée a le gros défaut d’être consommatrice de paille, comme de main-d’œuvre.

Si bien que les éleveurs ont décidé d’installer une aire raclée dans leur stabulation de 80 places en aire paillée. « Nous sommes dans un bâtiment construit en 2007. Lors de la construction, on avait fait le choix de l’aire paillée intégrale », explique Pierre Laudet. Mais si cette solution est souvent moins onéreuse à la construction, les trais de fonctionnement grimpent vite.

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Un racleur hydraulique pour gérer le fumier pailleux

« Nous avions déjà des bâtiments avec aires raclées ou logettes, et c’était assez compliqué pour nous d’acheter toute la paille dont nous avions besoin », poursuit l’éleveur de Charolaises. Les associés ont dont opté pour l’aire raclée. « Le racleur hydraulique passe trois fois par jour, à 6 h, 12 h et 18 h ». Une manière de limiter l’astreinte pour les agriculteurs. Le modèle hydraulique permet de pousser un fumier pailleux sur 72 m, ensuite stocké dans une fumière.

Côté coût, compter dans les 55 000 € d’investissement répartis entre la plateforme bétonnée, le racleur et la structure de la fumière. Et pour les associés, le jeu en vaut la chandelle. « Ça nous a permis d’économiser une demi-journée de temps de travail par semaine, et l’aire paillée est plus propre depuis qu’on a le racleur. On consomme moins de paille et les animaux sont mieux. » « Quand on voit le temps que l’on passait tous à nettoyer, on se dit que la machine est vite amortie », ajoute Jean-Loup Laudet.