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Distribution d’aliment « le godet nettoie, épierre et hache les betteraves »


TNC le 05/02/2025 à 11:42
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Le godet de chez Juraccessoire nettoie, épierre et hache les betteraves. (© TNC)

Dans l’Aisne, les frères Leclere misent sur la betterave fourragère pour l’alimentation des bovins. Mais fatigués de vider la terre dans les auges, ils ont investi dans un godet nettoyeur.

Dominique et François Leclere ont adapté leur système de distribution d’aliment pour intégrer les betteraves fourragères à la ration. « Initialement en ration sèche, nous cherchions un moyen d’apporter de l’eau », indique Dominique. Et si les éleveurs sont aujourd’hui passés aux rations humides, la betterave est toujours au goût du jour !

Pour la distribution, ils misent sur un godet déterreur de chez Juraccessoire. « Les betteraves sont très sales par chez nous, et lorsqu’on s’est retrouvé à sortir 4 ou 5 brouettes de terre par jour, on a vite capitulé », tranche l’agriculteur. Aujourd’hui, le godet déterre, épierre et hache les betteraves : une manière de gagner en appétence. « La machine est robuste, et l’épierreur sur boule d’azote permet de retirer les cailloux sans faire de casse, nous en sommes contents », met en avant Dominique.

12 000 € d’investissement

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Le godet a coûté 12 000 €, et distribue entre 700 et 800 kg de betteraves fourragères. « Attention à ne pas en mettre trop sinon le bac devient vite lourd, et le bac à terre se remplit d’autant plus vite. »

Mais Christian Guibier, conseiller bovin viande pour la Chambre d’agriculture de l’Aisne met en garde : « si l’on part là-dessus, c’est qu’on mise vraiment sur la betterave, il ne faut pas revenir en arrière au bout de deux ans ». Et pour cause : pommes de terre, betteraves, endives… la machine ne distribue que des racines.

Une dérouleuse Pick and Go pour les fourrages

Pour la distribution de fourrage, les éleveurs sont équipés d’une dérouleuse Pick and go de chez HE-VA. La marque danoise propose un système qui vient s’insérer sur le pic à ballots sans avoir à descendre du tracteur. « Cela permet de poser la balle avec le pic sur la dérouleuse, puis de prendre la dérouleuse sur la fourche sans poser pied à terre », souligne Dominique. « La machine a 15 ans et nous en sommes satisfaits. Nous avons changé les tapis une fois, re-réglés les couteaux à l’usage, il n’y a pas de problème. » Seul bémol, le déport : « elle est assez centrée sur le télescopique, et souvent, on paille en marche arrière pour éviter de repasser sur ce qu’on vient de distribuer ». Compter entre 5 000 et 6 000 € pour ce type de pailleuse.