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« Le maître mot pour l’autoproduction de plants, c’est l’anticipation »


TNC le 24/02/2025 à 16:00

©Getty Images

« Les producteurs de pommes de terre peuvent être tentés de réutiliser une partie de leur production de l’année en plants de ferme pour la campagne suivante. Cette pratique est toutefois encadrée et n’est pas sans risques », rappelle Semae, l’interprofession des semences et plants dans un communiqué.

La production et l’usage des plants de ferme issus de sa propre production sont encadrés par l’accord interprofessionnel relatif au renforcement des moyens de l’obtention végétale et au maintien d’une qualité sanitaire sur le territoire.

« Il n’est possible d’utiliser une partie de votre production en plants de ferme que si vous avez déclaré au préalable la parcelle ayant reçu les plants certifiés originels », précise ainsi Semae.

Pour des plants certifiés plantés en 2025, il vous faudra :

– « Déclarer votre parcelle de production au SRAL et faire prélever des échantillons avant la plantation des plants certifiés (analyses de présence de nématodes à kystes) » ;

– « Courant 2025, effectuer une demande de prélèvement de tubercules en champs ou après récolte pour analyse de bactéries de quarantaine » ;

– « En 2026, déclarer à la Sicasov les surfaces plantées avec des plants de ferme de variétés protégées et payer les droits correspondants ».

« Les plants fermiers ne peuvent être plantés qu’en cas d’analyses négatives des échantillons de sols et de tubercules. »

L’interprofession des semences et plants explique que « l’état sanitaire des plants de ferme n’est pas garanti, en particulier pour les virus, ce qui peut avoir des incidences sur le rendement ou la qualité finale de la récolte ». Pour limiter ces risques, elle invite tous les producteurs à privilégier l’achat de plants certifiés.