Orge

La tension sur le portuaire persiste

La tension sur le portuaire maintient une note de fermeté sur le prix des orges, malgré des cours du blé et du maïs en difficulté.

Les prix des orges sont restés relativement fermes dans une bonne partie du territoire national, malgré des cours du blé et du maïs moins bien orientés. La tension sur le portuaire reprend en effet de l’ampleur faute de disponibilités et face à des programmes de chargements encore denses ces prochaines semaines. La prime portuaire se renforce ainsi un peu plus et l’orge rendu Rouen forme de nouveau une prime atypique, et par conséquent exceptionnellement élevée, face au blé fourrager. Des exportations soutenues à destination du Maghreb et du Moyen-Orient ont d’ailleurs encore été enregistrées fin novembre, tandis que les qualités brassicoles, elles, restent recherchées sur le marché néerlandais et allemand.

Le marché intérieur ressort en revanche toujours aussi calme, faute de compétitivité de l’orge dans les rations animales. À noter également, l’UGA (Ukrainian Grain Association) estime désormais la production ukrainienne 2025 à 4,9 Mt seulement, en retrait de 700 kt par rapport à l’an dernier. La prochaine récolte en Europe de l’Ouest reste en revanche plutôt encourageante après une période de semis qui s’est déroulée sans encombre majeure. À l’approche de la période hivernale, les conditions de culture restent ainsi établies à 96 % de « bon à très bon », selon FranceAgriMer, contre à peine 81 % l’an dernier à la même période.