La CGB se mobilise contre la fermeture de deux sucreries Saint-Louis sucre

L’annonce du projet de fermeture des sucreries d’Eppeville (Somme) et de Cagny (Calvados) par le groupe Südzucker impacterait 2 500 betteraviers. La CGB se mobilise donc et appelle à une rencontre immédiate au plus haut niveau du groupe.

Suite au projet de restructuration des activités sucrières de Südzucker en Europe, 50 % des agriculteurs de Saint-Louis sucre, filiale française du groupe (2 500 planteurs de betteraves, 36 000 ha, 500 000 tonnes de sucre et 10 % de la production française) sont menacés, et ce dès la campagne 2020-2021.

« Des sucreries qui disparaissent ce sont autant de conséquences irréversibles pour des agriculteurs, des emplois locaux et des territoires. C’est pourquoi nous nous mobilisons pour défendre et trouver des solutions pour le devenir des planteurs et l’avenir des sites industriels d’Eppeville et de Cagny », déclare Franck Sander, président de la CGB.

Une rencontre entre le président de la CGB et les dirigeants de la filiale française est déjà planifiée dans les prochains jours afin d’envisager les différentes options. Franck Sander a également demandé à être reçu dans les plus brefs délais par le président de Südzucker. D’autres contacts sont aussi en cours auprès des dirigeants politiques nationaux et locaux.

« Si la crise que connaît la filière betterave-sucre-éthanol est sans précédent, la CGB appelle à ce que toute décision qui viendrait remettre en cause les capacités industrielles ou agricoles à produire du sucre de betterave soit mûrement réfléchie et concertée. Il est primordial de ne pas compromettre une excellence agronomique et industrielle que la filière a mis de nombreuses années à bâtir. La CGB mettra donc tout en œuvre pour préserver la production industrielle française de sucre, maintenir les bassins de production et assurer un débouché rémunérateur betteraviers français. »