« Les solutions de biocontrôle confirment leur attractivité »
TNC le 08/07/2020 à 11:05
Selon le baromètre d'IBMA France, le biocontrôle poursuit sa progression en France avec une hausse de 8,5 % du chiffre d'affaires 2019 en France. Ces ventes représentent près de 11 % du marché de la protection des plantes.
Pour la sixième année consécutive depuis la première publication du baromètre d’IBMA France, les ventes de solutions de biocontrôle enregistrent une hausse en France : + 8,5 % pour le chiffre d’affaires 2019 (217 M€). « Cette nouvelle progression confirme l’installation durable du biocontrôle au cœur des itinéraires techniques pour la protection des végétaux », indique Céline Barthet, présidente d’IBMA France. Selon l’association IBMA France, « le biocontrôle se positionne véritablement comme une alternative d’avenir pour limiter l’utilisation des solutions conventionnelles.
L’ambition est de passer le cap des 30 % du marché de la protection des plantes à horizon 2030, avec deux solutions de biocontrôle à modes d’actions complémentaires pour la majorité des usages ». En avoisinant les 11 % de part de marché en 2019, « nous tenons le cap », se réjouit Céline Barthet. « Cette ambition est en ligne avec la volonté des autorités nationales (stratégie nationale de déploiement du biocontrôle et pacte productif 2025) et européennes (stratégie « Farm to Fork » qui vise une réduction de 50 % des produits phytopharmaceutiques et 25 % d’agriculture biologique d’ici 2030). »
Lire aussi : Lutte intégrée – Jouer la carte du biocontrôle
Et : IBMA vise 30 % du marché et deux solutions pour chaque usage d’ici 2030
« Les entreprises adhérentes d’IBMA France continuent d’investir dans la recherche et l’innovation », notamment pour couvrir davantage d’usages en grandes cultures. « Elles sont convaincues que seuls un soutien massif à l’innovation et un accompagnement renforcé des utilisateurs permettront de répondre aux objectifs de réduction de l’utilisation des produits phytopharmaceutiques conventionnels ». Face à ce constat, « il faut que les produits de biocontrôle soient exemptés des mesures relatives à la séparation du conseil et de la vente », ajoute Céline Barthet.
Lire aussi : Alternatives aux phytosanitaires : « le biocontrôle figure en tête de liste », selon l’Inra