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15 000 postes à pourvoir dans les agroéquipements, la formation s’organise


TNC le 18/03/2025 à 16:00
AxemaEvofiaFormation

La convention du projet Evofia a été signée lors de l'édition 2025 du Salon international de l'agriculture. (© Axema)

La pénurie de main d’œuvre dans la filière, déjà forte, va s’accentuer dans les années à venir. Axema, les établissements scolaires et des constructeurs (John Deere, Claas, CNH, Agco…) se mobilisent pour y répondre.

Avis aux jeunes hommes et femmes en quête d’un métier d’avenir et à toutes celles et ceux qui cherchent une idée de reconversion : la filière française des agroéquipements recrute à tour de bras. Et il reste de la place : « Il y a un manque de 15 000 personnes d’ici à 2030 », avance Laurent De Buyer, le directeur général d’Axema.

Pour faire face à cette demande de plus en plus criante, le syndicat des constructeurs s’est associé aux établissements de formation et aux grandes marques du machinisme pour lancer le projet Evofia, qui bénéficie d’un financement global de 5 millions d’euros sur 5 ans et a reçu le label « Compétence et métiers d’avenir France 2030 ». La convention entre les acteurs a été signée lors du dernier Salon international de l’agriculture.

Les industriels conscients des enjeux

L’objectif est de renforcer la formation. Le consortium réunit Axema, Aprodema, Claas, John Deere, Agro Rhin S.A.S, Vesoul AgroCampus, le lycée René Cassin, l’Institut Agro Dijon, l’IUT de Chalon-sur-Saône et Beauvais Rev’Agro. Les industriels ont saisi l’ampleur de la tâche à accomplir et sont nombreux à apporter un soutien financier : CNH, Agco, Amazone, SDF, Argo, Kubota, Berthoud, Tecnoma, Manitou, JCB, Lemken et Kuhn.

Les principales actions concernent trois axes : le déploiement de formateurs itinérants et l’accompagnement des enseignants sur les évolutions technologiques ; le développement d’un Bac +3 agroéquipements accessible après le Bac et l’expérimentation d’un Bac +1 destiné aux utilisateurs et aux distributeurs ; et des actions pour valoriser et rendre attractifs les métiers.

Les premières démarches ont déjà été mises en œuvre avec l’entrée en fonction des formateurs itinérants et le début des démarches pour lancer les nouvelles formations.