Accéder au contenu principal
Semis de précision

De la betterave au blé, le Solus d’Horsch, une machine pour tout semer


TNC le 29/11/2023 à 04:48
SemoirSolusHorsch

Le prototype présenté à Agritechnica affiche 10,60 m de largeur et 47 rangs. (© TNC)

Le constructeur bavarois a présenté, lors du salon Agritechnica, un prototype monograine qui se veut adapté à la plupart des cultures. Seule limite affichée : le poids de la machine qui pourrait la pénaliser en conditions humides.

Des tests cet automne sur des semis de blé, de colza, de seigle et d’orge, puis au printemps prochain sur les haricots et les betteraves. C’est l’objectif du semoir monograine Solus, un prototype présenté par Horschlors du salon Agritechnica : mettre en terre tout type de culture avec un même doseur en garantissant une profondeur précise, une position régulière sur le rang et une fermeture du sillon optimale.

« Sur la base des connaissances acquises, il faudra voir comment la série évolue et quelles sont les choses qui doivent être adaptées », prévient Philipp Horsch, CEO du constructeur, dans le dernier magazine édité par la firme.

Le prototype présenté à Hanovre affiche deux essieux, une largeur de 10,60 m et 47 rangs. Le Solus s’inspire d’un autre semoir de la marque, le Maestro, dont il reprend notamment les doseurs et la distribution par surpression AirSpeed.

Le « défi » des régions humides

Un inter-rang descendant à 22,5 cm, pour ne pas trop impacter les rendements, est proposé pour les céréales à paille, ce qui permet, en alternant les doseurs en fonctionnement, de proposer des écartements plus importants pour d’autres cultures. Cette régularité, renforcée par l’usage d’un double disque, doit faciliter par la suite le désherbage mécanique.

Philipp Horsch, met toutefois en garde sur le côté universel du Solus, avec ses 13 tonnes sur la balance et sa trémie de 5 000 litres : « En raison de son poids, ce sont surtout les régions humides qui représentent un défi. Un travail de haute précision est possible lors des bonnes fenêtres de semis, mais il y aura des moments où il faudra trouver une alternative. Il ne faut pas être naïf. Nous savons quels sont les potentiels mais nous savons aussi où se situent les limites. En fait, même les machines que nous avons déjà sont parfois trop lourdes ».