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Moissonneuse-batteuse

Embarquez en cabine première classe à bord des T5 et T6 de John Deere


TNC le 10/06/2024 à 04:30
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La dernière gamme de moissonneuses-batteuses des séries T5 et T6 embarque désormais la cabine de la célèbre X9. (© John Deere)

John Deere vient d’annoncer l’arrivée de sa nouvelle cabine de 3,68 m² d'espace sur les moissonneuses-batteuses des séries T5 et T6, soit huit modèles au total.

Sous le capot, le moteur offre différentes puissances selon sa cylindrée, variable en fonction du modèle : jusqu’à 305 ch pour le bloc de 6,8 l de cylindrée installé sur la T5 400, à 466 ch pour le moteur JD9X de 9 l qui est installé sur le fleuron de la gamme T6, la 800. Pas d’évolution quant au carburant, la marque qui travaille pourtant sur des motorisations alternatives semble ne pas être prête à tourner la page du bon vieux diesel. Notons cependant que tous les moteurs JD9X gèrent leur régime en vue de renforcer le rendement énergétique tout en réduisant leur vitesse de rotation lors du déplacement sur route et quand la machine s’arrête aux intersections ou aux feux tricolores. Bien entendu, ils sont conformes aux exigences du Stage V.

La récolte en classe affaire

Les ingénieurs se sont concentrés sur le confort de l’opérateur. Désormais, place à la cabine de leur grande sœur la X9. De quoi offrir un environnement de travail luxueux, comprenant le siège baptisé ActiveSeat II, l’éclairage à Led, l’affichage sur les montants de la cabine et le dispositif anti-poussière électronique de porte. Question commandes, le joystick CommandPro permet à l’opérateur de garder le contrôle de sa monture à portée de main, sans oublier la possibilité de personnaliser les fonctions. Pour les plus geek, la marque installe des fonctions d’agriculture de précision, telles que le récepteur satellite StarFire 7500, l’écran CommandCenter et la connectivité JDLink.

Point de vue performances de la machine, le convoyeur a été conçu avec la même largeur que le reste du canal de récolte, soit 1,67 m de large pour les modèles à 6 secoueurs. L’objectif est d’éviter les zones de rétrécissement, synonymes de réduction de débit. Ceci associé à la grande surface de battage et de séparation des engins, autant dire que la machine avale les hectares ! Le millésime 2025 embarque aussi des options en matière de manutention des grains, de capacité de trémie, dont la plus importante atteint 13 500 l (modèle T6), soit un gain de 23 %, et 11 500 l (modèle T5), soit 15 % de plus.

Notons aussi le bec de vis réglable, permettant à l’opérateur de mieux contrôler le chargement de la benne. Un paramètre important face au débit de vidange, qui frôle les 10 t de grains en seulement 10 s, soit jusqu’à 150 l/s. En outre, un dispositif compense la pente jusqu’à 7 % sur la version de base, et jusqu’à 14 % sur l’équipement proposé en option. Sans parler de la technologie HillMaster capable de gérer les inclinaisons jusqu’à 22 %.

Pour optimiser le débit de chantier, l’engin fait la même largeur sur toute sa longueur, aucun rétrécissement de flux n’existe. (© John Deere)

L’agriculture de précision n’est pas en reste grâce à l’écran G5Plus CommandCenter, dont le terminal haute définition de 12,8 pouces propose des fonctionnalités intuitives, là encore permettant de mieux contrôler le travail de l’outil. Pour aller encore plus loin, l’agriculteur peut opter pour le moniteur étendu G5Plus, gérant plusieurs paramètres en même temps, tels que l’affichage des fonctions de contrôle du véhicule et des applications de précision comme l’AutoPath, le Machine Sync ou encore le Grain Sensing sur l’extension.

La technologie de détection des grains offre des mesures en temps réel de l’humidité, des protéines et de l’amidon, par exemple dans le blé et l’orge, censé permettre de séparer les lots de grains à plus forte teneur en protéines.