L’élève John Deere reste le mieux noté par les concessionnaires

Le constructeur américain obtient la meilleure moyenne de l’indice de satisfaction des concessionnaires, devant New Holland et Kubota. Les notes ne sont toutefois pas mirobolantes. « Les distributeurs attendent plus de soutien de leurs concédants », souligne le Sedima.

La fin de l’année scolaire tombe et avec elle les bulletins de notes, attendus ou redoutés. L’indice de satisfaction des concessionnaires envers leurs tractoristes, publié après enquête auprès de ses adhérents par le Sedima (48 % de réponses), distribue ses bons et mauvais points. Avec un mot d’ordre général pour l’ensemble de la classe : « Les distributeurs attendent plus de soutien de leurs concédants », lance le syndicat national des entreprises de service et distribution.

Pour cette 19e édition, c’est encore l’élève John Deere qui finit premier de la classe, avec une moyenne de 12,5 points. Deux autres marques obtiennent la mention « Assez bien » : New Holland, qui rend une copie à 12,2 points et Kubota avec 12 points. Les distributeurs saluent les efforts du constructeur japonais qui a progressé de 1,2 point.

Une enquête « constructive »

Au fond de la classe, les trois derniers, Valtra (10,5), Fendt (10,5) et Massey Ferguson (10,6) évitent tout juste l’oral de rattrapage. En milieu de tableau, Claas dévisse de 0,5 point et Case IH de 0,6 point, tandis que Deutz reste stable, avec une légère hausse de 0,2 point.

« Il est bon de rappeler que cette enquête se veut constructive et doit servir de base à un dialogue pour l’amélioration des points faibles mis en avant par les distributeurs », précise le Sedima. Une précision bienvenue car sur de nombreux points, il va falloir réviser pendant l’été…

Des formations chères et trop rares

Les notes sont ainsi « relativement faibles » en matière de délais de paiement des tracteurs et des pièces. « Concernant le niveau du coût du financement du stock global aucune marque n’obtient la moyenne. La note la plus basse est de 3,7 pour Case IH », souligne le syndicat. Le coût d’accès aux licences est jugé comme « extrêmement onéreux » : sur les 9 marques seules deux, Kubota et Deutz, obtiennent la moyenne.

Au sujet des formations, la qualité des formateurs est saluée unanimement. Les formations sont en revanche jugées trop chères et pas assez fréquentes. « Trois marques, Claas, Massey Ferguson et Case IH obtiennent une note inférieure à la moyenne », détaille le Sedima.

Une relation qui reste de qualité

La relation entre constructeurs distributeurs a également été passée au crible. « Les réponses aux questions concernant la lisibilité de la stratégie sont faibles voire très basses pour Massey Ferguson avec une note de 8,8, poursuit le syndicat. L’avis des distributeurs sur la capacité de leurs interlocuteurs à régler les litiges est très mitigé ».

Malgré tous ces sujets à améliorer et ces points de tension à dénouer, les distributeurs et les constructeurs sont attachés à la qualité de leur relation « et sur cette question les notes sont toutes supérieures à 10 ».