Pâturage, estive, transformation : le quotidien des éleveurs de montagne
TNC le 02/08/2023 à 05:04
La FNPL a sillonné le parcours du Tour de France pour aller à la rencontre d’agriculteurs de montagne. Des Pyrénées à la Haute-Savoie, plusieurs éleveurs nous ouvrent donc les portes de leur exploitation pour présenter leurs pratiques.
La ferme Casabonne à Buzy (64) : la jeunesse et ses projets
Ce premier épisode démarre dans les Pyrénées-Atlantiques, sur l’étape Pau-Laruns, à la ferme Casabonne à Buzy. Les 3 associés (père et fils) y élèvent 60 vaches montbéliardes sur 60 ha et transforment une bonne partie du lait en fromages et yaourts fermiers. Michel, le père, présente son exploitation :
Le Gaec du Rimat (63) : 90 VL sur 136 ha de prairies naturelles
Direction maintenant le Puy-de-Dôme, sur l’étape Vulcania-Issoire du Tour de France, chez Marie et Romain qui élèvent des Montbéliardes pour la production de St Nectaire fermier (100 % du lait transformé).
La ferme des Roches Fleuries (74) : du pâturage sur les pistes de ski
C’est en Haute-Savoie que François et Flavie nous font maintenant découvrir leur alpage à 2000 m d’altitude, comme ils le font avec les touristes et les écoles du secteur. Le couple élève une cinquantaine de chèvres et 30 vaches laitières de races Abondance et Montbéliarde pour la transformation laitière. Et ici, les animaux pâturent sur les pistes de ski…
Le Gaec Chamonix (74) : un roto de traite pour les Montbéliardes
Jérémy trait 86 Montbéliardes pour la production de Reblochon (livraison d’un peu plus de 500 000 litres à la coopérative du Val d’Arly) et tommes fermières (120 000 litres par an transformés sur l’exploitation). Il cultive 215 ha tout en herbe, principalement en plaine. Les vaches sont donc traites toute l’année à la ferme, avec un roto et seules les génisses et vaches taries vont à l’alpage pour la saison estivale.