64 % des communes françaises exposées aux inondations
TNC le 30/01/2020 à 11:10
En 2016, 28 657 communes françaises étaient exposées à au moins un aléa naturel de type climatique (hors vague de chaleur), soit quatre communes sur cinq. C'est ce que révèle une étude récente du Commissariat général au développement durable. Le risque prédominant est l'inondation : 64 % des communes françaises sont concernées.
Selon une étude récente du Commissariat général au développement durable, 180 événements naturels dommageables ont affecté la France entre 1900 et 2017, avec une fréquence plus élevée depuis vingt ans. 65 % d’entre eux correspondent à des inondations et 19 % à des phénomènes atmosphériques (tempêtes, ouragans, cyclones).
« Depuis 1982, année de mise en place de la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle en France, la fréquence des accidents très graves liés aux inondations surclasse celle des autres événements. Cette recrudescence s’explique par l’accroissement de l’urbanisation », précise l’étude.
En 2016, 28 657 communes françaises étaient exposées à au moins un aléa naturel de type climatique (hors vague de chaleur), ce qui représente quatre communes sur cinq. Et le risque prédominant est l’inondation : 64 % des communes françaises sont concernées par ce risque. Les débordements des cinq grands fleuves (Garonne, Loire, Rhin, Rhône, Seine) et de leurs affluents sont en général responsables de ces inondations, sauf pour les littoraux de la Charente-Maritime aux Hauts-de-France qui sont plutôt concernés par des submersions marines.
Les agriculteurs sont particulièrement touchés par ce risque. En janvier 2018, la crue de la Seine et de ses affluents avait ainsi touché les cultures en Ile-de-France, en Bourgogne-Franche Compté ou encore dans le Grand est. Plus récemment, la semaine dernière, la tempête Gloria a engendré 4 à 5 mois de pluies sur le Roussillon en 72h seulement, provoquant des crues exceptionnelles dans les départements de l’Aude et des Pyrénées-Orientales et noyant sur son passage les cultures des agriculteurs.
Lire aussi : 88 % des agriculteurs redoutent de plus en plus le risque climatique