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Lutte contre les pucerons verts

L’usage du Teppeki désormais possible dès le stade 2 feuilles de la betterave


TNC le 29/04/2020 à 16:32
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Le ministère de l'agriculture vient d'apporter une première réponse aux demandes de la CGB concernant la lutte contre les pucerons verts sur betteraves : l'usage du Teppeki est désormais possible dès le stade 2 feuilles de la culture. Le syndicat et les planteurs restent toutefois encore dans l'attente concernant la possibilité d'appliquer un traitement supplémentaire de l'un des deux produits déjà autorisés (Teppeki ou Movento).

Face aux fortes attaques de pucerons verts qui sévissent dans les régions betteravières depuis bientôt deux semaines, la Confédération générale des planteurs de betteraves (CGB), appuyée par son institut technique (ITB) a porté la semaine dernière, auprès de la direction générale de l’alimentation du ministère de l’agriculture (DGAL), deux demandes en urgence :

  • « La première pour pouvoir utiliser le Teppeki (flonicamide) dès le stade 2 feuilles (au lieu du stade 6 feuilles initialement autorisé) afin d’apporter une réponse immédiate aux fortes infestations constatées en plaine »,   
  • « La possibilité d’appliquer un traitement supplémentaire de l’un des deux produits déjà autorisés (Teppeki ou Movento) pour couvrir, en cas de besoin, toute la période de sensibilité des betteraves aux pucerons verts, c’est-à-dire jusqu’à la couverture du sol ».  

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Le syndicat vient d’être informé ce mercredi que l’autorisation de mise en marché du Teppeki a été modifiée par l’Anses en date du 28 avril, « rendant désormais possible l’utilisation de ce produit dès le stade 2 feuilles de la betterave ». Concernant sa seconde demande, « il invite les services de la DGAL et de l’Anses à donner rapidement une suite favorable ».

« Vectrices du virus de la jaunisse, ces fortes attaques pourraient fortement impacter les rendements (de 30 à 50 %) et avoir de graves conséquences économiques sur notre filière ». Elles sont « d’une virulence et d’une précocité inédites cette campagne, compte-tenu de l’interdiction des néonicotinoïdes en 2018 ».

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