Une situation satisfaisante excepté à l’est et dans le Massif central
TNC le 15/04/2020 à 16:03
Dans son dernier état des nappes phréatiques au 1er avril 2020, le BRGM note que la recharge des nappes phréatiques 2019-2020 « a été supérieure à la moyenne grâce à des pluies efficaces, précoces et conséquentes ». Si la situation est très satisfaisante sur de très nombreuses nappes, elle est plus compliquée à l'est et dans le Massif central.
Dans son état des nappes d’eau souterraine au 1er avril 2020, le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) indique qu’à la mi-mars, « les nappes phréatiques ont bénéficié de l’essentiel de leur recharge 2019-2020. Celle-ci a été nettement supérieure à la moyenne, du fait de pluies efficaces précoces et conséquentes ».
Pour la majorité des nappes, les niveaux sont autour de la moyenne à très hauts, en raison notamment des pluies de début mars qui ont permis de poursuivre la recharge dans de nombreux endroits. La situation est ainsi « très satisfaisante dans le Bassin aquitain, le Bassin armoricain et le Bassin parisien. Les niveaux sont supérieurs à la moyenne et, suite aux épisodes pluviométriques de début mars, certains secteurs enregistrent des niveaux exceptionnellement hauts. »
La deuxième quinzaine de mars a été marquée par la quasi-absence de pluie, d’où des niveaux qui sont stables ou en baisse sur les nappes les plus réactives comme les nappes des calcaires jurassiques du Bassin parisien, les nappes du pourtour méditerranéen et de Corse et les nappes du socle de Bretagne et du Massif Central.
En revanche, pour les nappes de l’extrême sud de la plaine d’Alsace, du couloir de la Saône et du Rhône et de l’est du Massif Central, la situation est plus compliquée en raison de déficits pluviométriques enregistrés depuis plusieurs années. « Malgré des niveaux en hausse sur la nappe de la plaine d’Alsace, les niveaux sont toujours modérément bas au sud de Colmar. Sur les bassins du Rhône amont et moyen ainsi que de la Saône, les niveaux demeurent modérément bas mais la situation est différente selon la réactivité de la nappe. »
Concernant la sécheresse superficielle des sols, la situation est beaucoup moins satisfaisante, comme le montre la carte ci-dessous de Météo France basée sur l’indice SWI d’humidité des sols.
🌂 La quasi-totalité des régions manque cruellement d'eau et la sécheresse superficielle des sols est souvent très importante en cette mi-avril. (via @meteofrance) pic.twitter.com/3xDDLlxHQp
— Météo Villes (@Meteovilles) April 15, 2020
Les agriculteurs qui ont pu bien avancer dans leurs semis de printemps depuis mi-mars attendent désormais la pluie avec impatience afin d’assurer la bonne levée des cultures de printemps et le développement de celles semées à l’automne.
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