« Des conséquences pour soi, pour ses proches, mais aussi pour l’exploitation »
Crédit Mutuel le 17/08/2019 à 06:Aug
Février 2018 : à la suite d’une chute pendant ses vacances au ski, Julien Gardez est victime d’une rupture des ligaments croisés. Éleveur laitier dans le Maine-et-Loire, en Gaec avec sa femme, il est immobilisé six mois. Grâce au plan prévoyance agri souscrit en 2016 auprès du Crédit Mutuel, il reçoit 50 € d’indemnités journalières en plus de celles prévues par la MSA : une prise en charge qui couvre les frais de son remplacement.
Julien Gardez, éleveur laitier à Lasse (Maine-et-Loire), n’est pas près d’oublier ses dernières vacances au ski. À la suite d’une chute ayant entraîné une rupture des ligaments croisés, le voilà arrêté plus de six mois alors que son épouse et lui sont en plein travaux d’agrandissement sur la ferme. Avec sa femme Pauline, ils ont entamé la construction de deux bâtiments, d’une fumière et le doublement des logettes. Heureusement, l’agriculteur, âgé de 36 ans, a souscrit à un plan prévoyance agri deux ans auparavant lorsque son épouse s’installe avec lui. À ce moment-là, pour financer leurs investissements, le couple rencontre le Crédit Mutuel. Jean Babin, responsable marché agriculture du Crédit Mutuel Anjou, en profite pour aborder avec eux la question de leurs assurances : « M. Gardez avait déjà un contrat prévoyance auprès de la concurrence, mais les conditions étaient moins avantageuses et la cotisation plus élevée. » Le conseiller rapatrie le dossier. Pauline Gardez y souscrit également, ce qui permet au couple de bénéficier de 20 % de réduction sur leur cotisation. La jeune agricultrice bénéficie en plus de 25 % de remise la première année.
50 € d’indemnités journalières et une prise en charge des mensualités d’emprunts
« La jeune génération anticipe mieux la possibilité d’un imprévu, pointe le conseiller. Lorsque nous rencontrons des futurs installés pour la partie financière, nous les encourageons à bien s’assurer, tant pour la partie emprunts qu’en termes de prévoyance santé. L’idée n’est pas de faire peur, mais de faire prendre conscience qu’un événement peut y avoir des conséquences pour soi, pour ses proches, et aussi pour l’exploitation, qui peut se retrouver en péril. » Objectif : maintenir un niveau de revenus suffisant en cas d’arrêt de travail ou d’invalidité. Alors que le montant des indemnités journalières prévu par le régime des travailleurs non-salariés se monte à une vingtaine d’euros, une complémentaire permet de pallier les imprévus. Julien Gardez a ainsi perçu 50 € par jour, versés dans un délai de deux semaines, avec seulement trois jours de franchise. « Nous avons pu faire appel au service de remplacement. Sans ces indemnités, cela n’aurait pas été possible. Sans compter que l’assurance emprunteur a aussi couvert nos remboursements. » Depuis, l’incident a même incité le jeune éleveur à relever le pourcentage d’assurance de certains prêts à 100 %. « On se sent plus serein », confie-t-il.
Côté coûts, les cotisations sont calculées selon différents paramètres de manière très individualisée. Différents niveaux de protection sont accessibles. Le montant des indemnités journalières varie de 15 à 150 €. Le socle de base comprend un capital-décès, une rente-éducation à destination des enfants est possible en option. « M. Gardez a opté pour la formule à 50 €/jour car jusqu’à ce montant il n’y a pas de contrôle du revenu, explique Jean Babin. Le déblocage est automatique. Au-delà, on vérifie que les prélèvements personnels ne sont pas inférieurs en temps normal à ce qu’on pourrait verser. » Le plan prévoyance agri prévoit également trois niveaux de franchise (3, 15 ou 30 jours), ainsi qu’une assistance rapatriement, garde d’enfants et portage de médicament. « C’est à la carte. Mais le principal critère stratégique, c’est le choix du montant des indemnités journalières. »
Finalement, son accident sur les pistes n’aura rien coûté à Julien Gardez, pas même l’intervention des secours : ayant réglé son forfait avec sa carte bancaire, l’assurance de celle-ci a elle aussi fonctionné. « Sur place le médecin m’a mis en arrêt. J’ai téléphoné à M. Babin qui a transmis un formulaire à lui retourner. Administrativement, tout s’est réglé très facilement. Le dossier a été très bien suivi, notre conseiller s’est occupé de tout. » S’il assure qu’il retournera un jour à la montagne, Julien Gardez n’est pas encore certain de vouloir remonter sur des skis. « Je crois que je ferais plutôt de la luge avec mes enfants ! », s’amuse-t-il.