La FNSEA et JA demandent une souplesse supplémentaire

Alors que la pandémie de Covid-19 rend d’autant plus stratégique la production agricole française, la FNSEA et JA rappellent les aléas climatiques et les intempéries auxquels les agriculteurs doivent faire face et demandent une souplesse réglementaire et des mesures d’urgence.

Depuis le début de l’année, plusieurs régions de France doivent faire face à des aléas climatiques que listent la FNSEA et JA : pluies de l’automne et de l’hiver qui ont empêché les semis, sécheresse dans les Hauts-de-France, le Grand-Est, la Bourgogne-Franche-Comté, le Massif central, en Auvergne-Rhône-Alpes, en Pays-de-la-Loire, le Centre, la Normandie, l’Île-de-France alors que les stocks de fourrage sont déjà faibles, des épisodes de gel et de grêle en mars et avril…

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« Ce constat alarmant nécessite la mise en œuvre de mesures d’urgence pour permettre à l’ensemble des agriculteurs d’assurer la continuité de la production », soulignent les deux syndicats dans un communiqué du 22 avril. Ils demandent notamment des « flexibilités sur la réglementation Pac », comme la possibilité d’utiliser les jachères et bandes enherbées déclarées en SIE pour l’alimentation des animaux, celle de déroger à la mesure de diversification des assolements lorsque les semis et cultures de printemps n’ont pas pu être réalisées, et le versement de la totalité de leur DPB et de leur paiement vert aux agriculteurs qui ont été confrontés à des aléas qui ne leur ont pas permis de respecter certaines règles.

La FNSEA et JA rappellent par ailleurs que la réflexion sur l’amélioration de la prévention des risques en agriculture doit aboutir rapidement, pour « conserver un potentiel de production permettant de conserver une indépendance agricole dans notre pays », ajoutent les organisations, en écho au discours de président de la République.