Accéder au contenu principal
Transmission père-fils

« À l’origine du développement de l’exploitation agricole »


Crédit Mutuel le 25/02/2022 à 08:34
Maxime Nuttens

Maxime Nuttens et son père Alain. Les projets portés par Maxime représentent un investissement nécessaire pour faciliter en parallèle sa reprise de l’exploitation. (©Maxime Nuttens)

Dans la famille Nuttens, la transmission de l’exploitation agricole du père au fils se pense sur la durée. Maxime intègre d’ailleurs progressivement l’entreprise en apportant avec lui des projets de développement de l’activité. Une bonne manière de gérer la partie financière de la reprise, avec le soutien de son conseiller bancaire.

En 2019, Maxime Nuttens s’est installé sur l’exploitation familiale située dans l’Aisne, entre Saint-Quentin et Laon. Ingénieur agricole de formation, Maxime a commencé son parcours professionnel dans le milieu bancaire. « À la sortie de mes études, je ne me voyais pas tout de suite intégrer l’exploitation familiale. Je suis rentré au Crédit Mutuel Nord Europe où, pendant 12 ans, j’ai accompagné et conseillé des agriculteurs et des agricultrices dans leurs projets d’investissements et de transmission. Pourtant, quand nous avons commencé à penser à la transmission de l’exploitation familiale, je me suis vite rendu compte de la difficulté de réfléchir pour soi-même et ses proches. Difficile d’être juge et parti si je puis dire, confie Maxime, tant il y a une part d’affect. Mon père et moi avons été heureux de pouvoir nous appuyer sur les équipes de notre cabinet comptable et du Crédit Mutuel. »

Activité à temps partiel pour commencer

L’envie de devenir agriculteur a toujours existé chez Maxime. « J’avais ça dans le sang ! » En 2016, le jeune agriculteur commence à temps partiel sur l’exploitation. Son arrivée coïncidait avec le besoin d’anticiper et de préparer deux départs en retraite : à court-terme, celui de l’un des deux salariés et, à horizon 2025, celui de son père. C’est d’ailleurs cette perspective qui a ouvert le dossier transmission de l’exploitation. Celui-ci s’est alors concrétisé avec le rachat d’un premier tiers des parts sociales de l’entreprise familiale.

Au cours de cette première phase de reprise, Maxime a initié différents projets : « Nous sommes situés dans un bassin agricole historiquement occupé par des cultures de céréales et de betteraves sucrières. J’ai d’abord entrepris d’ajouter des cultures à plus fortes valeurs ajoutées, telles que les légumes, en installant un réseau d’irrigation. » À côté, Maxime se lance également dans la viticulture ! « Une filière vinicole se développe dans notre région et l’une de nos parcelles, située sur un coteau bien exposé, a été retenue. »

Développer l’excédent brut d’exploitation pour accueillir le repreneur

« Aujourd’hui, les reprises d’exploitations s’accompagnent généralement d’une nouvelle production ou de la création d’un atelier pour améliorer l’excédent brut d’exploitation », confirme Emmanuel Talpe, chargé d’affaires spécialisé agricole du Crédit Mutuel Nord Europe, qui accompagne Maxime et son père. Maxime souhaite développer l’exploitation afin d’assurer personnellement le remboursement du financement du rachat des parts sociales en cours et à venir. « Au-delà de notre accompagnement, qui porte à la fois sur le financement des projets de Maxime, du renouvellement de son parc matériel et de son cycle d’exploitation, j’apprécie tout particulièrement la relation de confiance qui s’est instaurée. Elle me permet de mieux appréhender ses projets, ressentir sa motivation et son envie d’innover. C’est le sens de la relation client que nous cherchons avec nos sociétaires agriculteurs », conclut le chargé d’affaires.

Retrouvez tous nos articles sur la transmission de l’exploitation agricole dans notre dossier spécial Transmission.