À ce jeu de l’oie, vous relancez le dé ou passez votre tour ?
TNC le 22/03/2022 à 17:59
Il y a quelques semaines au Sia, les visiteurs ont pu jouer au jeu de l'oie agricole proposé par les chambres d'agriculture, et répondre à plusieurs questions sur l'installation et la transmission. Et vous, aurez-vous les bonnes réponses pour parvenir à l'arrivée en quelques lancés de dé, ou alors finirez-vous en prison, dans le puits ou sur la case départ ?
Et si, comme l’ont fait ces visiteurs au salon de l’agriculture, vous répondiez aux questions du jeu de l’oie « Vis ma vie d’agriculteur ! », imaginé par les chambres d’agriculture ? Enfin celles sur l’installation des jeunes agriculteurs et la transmission des exploitations ? Soit correspondant aux cases de couleur orange et marron.
À ce jeu, visant à faire découvrir le métier d’exploitant agricole au grand public, (notamment le parcours pour y accéder ou inversement cesser cette activité), combien de fois de suite avanceriez-vous votre pion ? Ou, à l’inverse, resteriez-vous bloqué près du départ ?
À vous de jouer !
Question 1
→ Réponse : Le point accueil installation ou PAI bien sûr ! À savoir : « Ce service gratuit, piloté le plus souvent par les chambres d’agriculture, existe dans chaque département. Pour prendre rendez-vous avec un conseiller, il suffit de chercher les coordonnées de l’antenne départementale sur le site www.sinstallerenagriculture.fr. »
Question 2
→ Réponse : faux. « Même si la majorité des reprises de fermes se font encore dans le cadre familial, 40 % des porteurs de projets viennent d’un autre milieu que celui de l’agriculture. On les appelle d’ailleurs les Nima (non issus du monde agricole) », explique la chambre d’agriculture. Autre chiffre à avoir en tête : « En 2020, les chambres d’agriculture ont accompagné environ 19 000 futurs installés. »
Question 3
→ Réponse : faux. « Au contraire, les actifs − exploitants comme salariés agricoles − doivent être de mieux en mieux formés pour répondre aux enjeux du secteur, de plus en plus complexes. Les conseillers des PAI aident à trouver les formations adaptées aux besoins de chacun. De plus, l’enseignement agricole propose une palette de diplômes agricoles, du CAP ou titre d’ingénieur, en passant par les Bac pro, technologiques, général, les BTS… Lesquels permettent de bénéficier des aides de l’État à l’installation en agriculture (la DJA oudotation jeune agriculteur). »
Question 4
→ Réponse : encore faux. « Il faudra sans doute la faire évoluer en fonction des envies et objectifs du repreneur, fait remarquer l’organisme. Concilier le projet du futur installé avec l’exploitation à reprendre nécessite du temps et une planification des diverses étapes. D’où l’importance d’anticiper pour que la ferme devienne vraiment celle du jeune agriculteur. Et de se faire accompagner pour étudier les évolutions possibles (production, bâtiment, etc.), mais aussi les chiffrer. »
Question 5
→ Réponse : toujours faux !« L’exploitant est le premier concerné par la cession de sa ferme. Toutefois, celle-ci peut impacter les autres membres de sa famille, ses associés, ses salariés. Il faut donc qu’ils participent aux réflexions. D’autant que de nombreux points sont abordés dans différents domaines : juridique, fiscal, social… Sachant que des experts sont là pour apporter leurs conseils. »