Elisabeth Borne, désormais ministre de la transition écologique et solidaire
TNC le 17/07/2019 à 15:18
Actuelle ministre des transports, Elisabeth Borne succède à François de Rugy au ministère de la transition écologique et solidaire.
Après la démission de François de Rugy, le président de la République a annoncé, mardi 16 juillet 2019, la nomination d’Elisabeth Borne en tant que ministre de la transition écologique et solidaire. « Tout s’est décidé en fin d’après-midi, après un entretien entre le Premier ministre, Édouard Philippe, et celle qui n’était alors que sa ministre des transports », comme le précisent nos confrères de Le Monde.
La confiance que m’accordent le Président de la République et le Premier ministre est un immense honneur. Déterminée à poursuivre ce combat essentiel qu’est la transition écologique et solidaire. Au travail dès demain, avec @brunepoirson et @EmmWargon ! @Min_Ecologie
— Elisabeth BORNE (@Elisabeth_Borne) 16 juillet 2019
« Elisabeth Borne a fait ses preuves au gouvernement en conduisant la délicate réforme de la SNCF, et a déjà piloté les dossiers écologiques sous Ségolène Royal, dont elle a dirigé le cabinet », selon l’AFP. « Cette ingénieure de 58 ans, sortie de l’Ecole Polytechnique en 1981, haute fonctionnaire marquée à gauche, est déjà la troisième à prendre en charge le maroquin de l’environnement sous le quinquennat d’Emmanuel Macron, après les mandats écourtés de Nicolas Hulot puis François de Rugy. Elisabeth Borne gardera parallèlement le portefeuille des transports, qu’elle pilote depuis 2017, sans pour autant reprendre le titre de ministre d’État de ses prédécesseurs ».
« Elisabeth Borne, dont le précédent maroquin était déjà placé sous la tutelle du ministère de la transition écologique, n’arrive pas en terre inconnue à l’Hôtel de Roquelaure. Elle a construit une relation avec les élus locaux à travers les différents textes qu’elle a eu à défendre, elle connaît très bien ses secrétaires d’État, Brune Poirson et Emmanuelle Wargon, et est opérationnelle tout de suite pour défendre la loi énergie-climat actuellement au Sénat », a déclaré une source gouvernementale à l’AFP.