Marc Fesneau annonce des mesures pour soulager les exploitations touchées
AFP le 06/06/2022 à 15:19
Le nouveau ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire Marc Fesneau a annoncé lundi 6 juin dans l'est du Bordelais l'activation d'une série de mesures, dont l'étalement du remboursement des prêts garantis par l'Etat, pour soulager les exploitations agricoles touchées par l'épisode violent de grêle qui a traversé la France en fin de semaine dernière.
« On va activer très rapidement les dispositifs qu’on connaît, comme l’ allègement des charges sociales, la défiscalisation sur la taxe sur le foncier non bâti, ce sont des éléments classiques qu’on connaît; regarder aussi les dispositifs qui peuvent être pris dans le cadre des calamités agricoles », a déclaré à la presse Marc Fesneau après sa rencontre avec des viticulteurs dans une exploitation touchée jeudi de Saint-Quentin-de-Caplong, à la limite du Bergeracois.
Le ministre de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire @MFesneau est présent à Saint Quentin de Caplong en #Gironde auprès des viticulteurs touchés par les intempéries
? réaffirmer la solidarité et la pleine mobilisation de l’Etat pic.twitter.com/wOV7uzKhGF
— Préfète de Nouvelle-Aquitaine et Gironde ???? ???? (@PrefAquitaine33) June 6, 2022
Le nouveau #ministre.de l’agriculture @MFesneau déjà sur le terrain à Saint Quentin de Caplong aux côtés des vignerons bordelais sinistrés par le violent orage de #grêle.
Cet après-midi dans le Gers. Important que la profession se sente soutenue ??. #Vignoble#Wine#Bordeauxpic.twitter.com/TmhGHderpO— Pascal Nerbesson (@CoopUnivitis) June 6, 2022
Au plus de près de nos agriculteurs, l’ensemble des agents de l’État est pleinement mobilisé et continuera de l’être.
Notre objectif : permettre une évaluation rapide et précise des dégâts pour activer les soutiens nécessaires. https://t.co/n8AJoVxoBx— Marc Fesneau (@MFesneau) June 5, 2022
« Il y a une demande qui a été faite, on y travaille d’arrache-pied, pour faire en sorte que les prêts garantis par l’Etat puissent être prolongés dans la durée car on va avoir dans ses exploitations des pertes de recettes », a-t-il poursuivi, sans donner d’éléments chiffrés.
Sur le court terme, « on a besoin de disposer très rapidement d’un état des lieux pour activer les dispositifs (…) On a un événement très violent sur de très nombreux départements mais dans des zones localisées. On a besoin de regarder les différences entre ceux qui étaient assurés ou ne l’étaient pas, ceux qui étaient couverts pour tels ou tels risques. On va faire au cas par cas », a-t-il continué, assurant de « la mobilisation de l’État ».
Travailler à des systèmes face au dérèglement climatique
Il est également revenu sur le nouveau dispositif de l’assurance-récolte, qui s’appliquera à partir du 1er janvier 2023. « C’est le doublement du budget passant de 300 à 600 millions d’euros, qui permettra à plus d’agriculteurs de s’assurer ».
Côté prévention, « il faut qu’on travaille à des systèmes qui permettent d’amoindrir les effets des phénomènes tempétueux (face) au dérèglement climatique qui produit des évènements plus réguliers et plus puissants ».
L’orage intense qui a traversé la France a été une « vraie catastrophe » pour l’agriculture, la grêle ayant touché aussi bien des vignes, des cultures de céréales que des bâtiments, a déclaré dimanche à l’AFP la présidente de la FNSEA, Christiane Lambert.
D’importants dégâts ont été relevés à travers la France, avec plus de 40 départements touchés, allant de la Bretagne au Gers et aux Landes en passant par l’Indre-et-Loire ou encore l’Allier, selon le syndicat.